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Ce que nous croyons et enseignons

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  • Les Saintes Écritures : la Parole de Dieu, sa nature, son autorité et son interprétation

    Les Saintes Écritures appelées aussi « Écriture » ou « La Bible » sont la Parole de Dieu, la révélation inspirée de Dieu communiquée aux hommes par le Saint-Esprit (1 Corinthiens 2:13 ; 2 Timothée 3:16 ; 2 Pierre 1:20 -21).

     

    Le Bible est la collection de soixante-six livres, rédigés par plus de 40 auteurs sur période de plus de 1500 ans en trois langues différentes : L’Hébreux, L’Araméen et le Grec et a été fidèlement transmise au fil des siècles et traduite dans de centaine de langues et reste le livre le plus diffusé dans le monde.

    La Bible est traditionnellement divisée en une première partie, l’Ancien Testament c’est-à-dire « La Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes » (Luc 24:44) et une deuxième partie, Le Nouveau Testament rédigé par les Apôtres et Prophètes de Jésus Christ (Éphésiens 2:20, 3:5 ; 2 Pierre 3:2).

    Les livres qui constituent le canon de la Bible sont les suivants :

    Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, 1 Samuel, 2 Samuel, 1 Rois, 2 Rois, 1 Chroniques, 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des cantiques, Ésaïe, Jérémie, Lamentations, Ézéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie.
    Matthieu, Marc, Luc, Jean, Actes des Apôtres, Romains, 1 Corinthiens, 2 Corinthiens, Galates, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, 1 Thessaloniciens, 2 Thessaloniciens, 1 Timothée, 2 Timothée, Tite, Philémon, Hébreux, Jacques, 1 Pierre, 2 Pierre, 1 Jean, 2 Jean, 3 Jean, Jude, Apocalypse.

     

    L’inspiration divine de la Bible est verbale (c’est-à-dire que chaque mot est inspiré de Dieu) et plénière (c’est à dire que toutes les parties de la Bible sont d’origine divine et font également autorité).

    Du fait de son origine divine, La Bible est sans erreur et sans faille dans les documents originaux (Matthieu 5:18 ; Jean 17:17 ; 2 Timothée 3:16) et constitue un ensemble parfait, cohérent et sans aucune contradiction.

     

    La Bible constitue la seule autorité absolue et infaillible pour la doctrine et pour la pratique de la foi chrétienne. L’autorité de la Bible ne dépend pas du témoigne ou de l’opinion de l’homme mais dépend entièrement de Dieu, son Auteur (Matthieu 5:18, 24:35 ; Jean 10:35, 16:12-13, 17:17 ; 1 Corinthiens 2:13 ; 2 Timothée 3:15-17 ; Hébreux 4:12 ; 2 Pierre 1:20-21).

    La règle infaillible pour l’interprétation de l’Écriture, c’est l’Écriture elle‑même.

    Toute interprétation de la Bible doit tenir compte du genre littéraire et des figures de style, des règles grammaticales et du contexte historique afin de pouvoir appliquer fidèlement et correctement tous les préceptes et enseignements qui y sont contenus en comptant sur l’assistance et l’aide du Saint Esprit (Jean 7:17, 16:12-15 ; 1 Corinthiens 2:7-15 ; 1 Jean 2:20).

    Le sens d’un passage des Écritures est unique et non pas multiple. S'il peut y avoir plusieurs applications possibles d'un passage donné des Saintes Écritures, il n'y a qu'un seul sens possible conformément à l’intention de son Auteur.

     

    Jésus, le Christ, est la personne centrale de la Bible, toutes les Écritures Lui rendent témoignage (Jean 5:39) et  c’est en Lui que toutes les promesses de Dieu trouvent leur accomplissement (Luc 24:44 ; 2 Corinthiens 1:20).

  • Il n'y a qu'un seul Dieu vivant et véritable (Deutéronome 6:4 ; Ésaïe 45:5-7 ; 1 Corinthiens 8:4), un Esprit éternel, parfait et infini dans son être et ses attributs (Jean 4:24), immortel, invisible (1 Timothée 1:17), immuable (Malachie 3:6), omniscient (Psaume 147:5), omniprésent (Jérémie 23:24), omnipotent (Genèse 17:1 ; Luc 1:37), saint (Ésaïe 6:3), miséricordieux, compatissant, lent à la colère et riche en bonté (Exode 34:6-7).

    Conformément au témoignage des Saintes Écritures, Le seul Dieu vivant et véritable est tri-unitaire, un en essence (ou substance), existant éternellement en trois personnes (ou subsistances) consubstantielles, coéternelles, coégales - Père, Fils et Saint-Esprit (Matthieu 28:19 ; 2 Corinthiens 13:14) - qui méritent l'adoration et l’obéissance de manière égale ; ainsi :

    Dieu est « Un » en essence et « Trois » en personnes ;

    les trois personnes existant éternellement dans l'unité.

    Le Père est Dieu, mais le Père n'est pas le Fils ni l'Esprit.

    Le Fils est Dieu, mais le Fils n'est pas le Père ni l'Esprit.

    L'Esprit est Dieu, mais l'Esprit n'est ni le Père ni le Fils.

    Le Dieu Trinitaire existe d’éternité en éternité dans une parfaite union et une parfaite communion personnelle entre le Père, le Fils et le Saint Esprit dans un état de béatitude et de félicité indépendamment de la création (Jean 17:24 ; 1 Corinthiens 2:10).

    Le Dieu Trinitaire est le Créateur de toutes choses (Genèse 1:1-31 ; Psaume 33:6 ; Psaume 104:30 ; Jean 1:1 ; Colossiens 1:16-17 ; Éphésiens 3:9).

    Le Dieu Trinitaire est distinct de sa création sans en être distant  et en dispose en tant que Souverain maître (Psaume 103:19 ; Romains 11:36).

    Le Dieu Trinitaire, trois fois Saint (Ésaïe 6:3 ; Jean 12:41 ; Actes 28:25) n’est pas l’auteur du péché et ne l’approuve pas (Habacuc 1:13 ; Jean 8:38-47).

    Toutes les œuvres de Dieu, - Père, Fils et Saint Esprit - dans la création, la providence et la rédemption sont accomplies de manière indivisible et inséparable par les trois personnes de la Sainte Trinité.[1]

    1. Dieu le Père

    Dieu le Père, est Dieu en lui-même[2]. Il ordonne et dispose toutes choses selon sa volonté conformément à son dessein éternel (Psaume 145:8-9 ; Éphésiens 1:11 ;  1 Corinthiens 8:6).

    Le Père est l’auteur et le gouverneur de toute la création ( 1 Chroniques 29:11 ; Apocalypse 4:11) par sa Parole éternelle (Genèse 1:1 ; Jean 1:1, 1 Corinthiens 8:6 ; Colossiens 1:16 -17 ; Hébreux 1:2) et son Esprit Saint (Psaume 33:6 ; Psaume 104:30).

    Dans son amour pour le monde déchu, le Père a envoyé son Fils Unique dans le monde afin quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16, 6:40, 47, 14:6 ; 1 Jean 1:1-2, 5:20) et reçoive l’Esprit d’adoption en tant qu’enfant de Dieu (Jean 1:12 ; Romains 8:15-16 ; Galates 4:4-7).

    Le Père sauve parfaitement quiconque vient à lui par Jésus-Christ, son Fils Unique (Jean 14:6 ; 1 Jean 2:23) et le Fils sauve parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui (Hébreux 7:25).

    2. Dieu le Fils

    Dieu le Fils, est Dieu en lui-même[2] et possède toutes les excellences divines. En cela, il est coégal, consubstantiel et coéternel avec le Père (Jean 10:30, 14:9).

    Concernant la personne du Christ Jésus

    Jésus de Nazareth est Dieu le Fils, le Christ ou le Messie, la Parole éternelle venue en chair ou incarnée (Jean 1:14 ; 1 Jean 4:2 ; 2 Jean 7).

    Dans l'incarnation et en vue d’accomplir la rédemption des pécheurs, le Fils, sans altérer sa nature divine ni renoncer à aucun de ses attributs divins (Colossiens 2:9 ; cf. Luc 5:18-26 ; Jean 16:30, 20:28) et en toute humilité, s'est fait lui-même sans réputation en prenant une nature humaine dépourvue de tout péché (Philippiens 2:5-8 ; Hébreux 4:15, 7:26).

    Le Seigneur Jésus Christ, conçu par le Saint-Esprit est né sans péché de la vierge Marie (Luc 1:35, Galates 4:4-5), est véritablement et parfaitement Dieu et véritablement et parfaitement homme, le seul Médiateur entre Dieu et l'homme (1 Timothée 2:5).

    Conformément au mystère de l’incarnation, Le Seigneur Jésus Christ possède pleinement tous les attributs et les prérogatives divines (Colossiens 2:9 ; cf. Luc 5:18-26 ; Jean 16:30, 20:28) et tous les attributs et les prérogatives humaines.

    En Jésus, le Christ, deux natures entières, parfaites et distinctes, la nature divine et la nature humaine, sont unies en une seule personne, sans confusion, ni changement, ni division, ni séparation.

    Dans l’incarnation et afin d’accomplir l’œuvre de la rédemption et de médiation, Jésus a manifesté une entière soumission à la volonté du Père (Jean 4:34, 5:19, 30, 6:38) et a parfaitement obéi à tous ses commandements par la puissance du Saint-Esprit (Ésaïe 42:1 ; Matthieu 12:28 ; Luc 4:1, 14).

    Concernant l’œuvre du Christ Jésus et ses implications

    Le sacrifice volontaire (Jean 10:17) du Seigneur Jésus-Christ sur la croix est le seul sacrifice qui assure la satisfaction (propitiation) aussi bien de l’exigence de justice divine que de la sainte colère de Dieu (1 Jean 2:2) envers les pécheurs. Dieu peut justifier par sa grâce (Romains 3:24-25)  quiconque croit en son Fils (Romains 3:26) qui a été livré à la mort pour les offenses et est ressuscité pour la justification (Romains 4:25 ; 1 Pierre 2:24) de quiconque croit en lui. Ainsi, le pécheur repentant qui croit au Seigneur Jésus reçoit le pardon de ses péchés, la justice qui vient de Dieu (Romains 3:21-22), la vie éternelle et l’adoption dans la famille de Dieu (Romains 8:16-17) ; le croyant est libéré de la punition, du pouvoir et, dans la gloire de la présence même du péché (Romains 3:25, 5:8-9 ; 2 Corinthiens 5:14-15 ; 1 Pierre 2:24, 3:18).

    La résurrection de Jésus est la garantie de la résurrection future pour tous les croyants (Jean 5:26-29, 14:19 ; Romains 1:4, 4:25, 6:5-10 ; 1 Corinthiens 15:20, 23).

    Depuis son ascension au ciel, le Seigneur Jésus Christ est la droite du Père, où il agit en tant qu’avocat et grand prêtre intercédant pour son peuple (Matthieu 28:6 ; Luc 24:38-39 ; Actes 2:30-31 ; Romains 4:25, 8:34 ; Hébreux 7:25, 9:24 ; 1 Jean 2:1).

    Le Seigneur Jésus-Christ reviendra pour prendre l’Église auprès de Lui lors de l'enlèvement et reviendra sur terre avec son Église dans la gloire pour établir son royaume terrestre pour une période littérale de mille ans (1 Thessaloniciens 4:13-18 ; Actes 1:9-11 ; Apocalypse 20).

    Le Seigneur Jésus-Christ est celui par lequel Dieu jugera toute l'humanité (Jean 5:22-23), aussi bien les vivants que les morts (1 Corinthiens 3:10-15 ; 2 Corinthiens 5:1 ; Matthieu 25:31-46 ; Apocalypse 20:11-15).

    3. Dieu Le Saint Esprit

    Concernant la personne du Saint Esprit

    Le Saint-Esprit est Dieu en lui-même2. Il est coégal, consubstantiel et coéternel au Père et au Fils (Matthieu 28:19 ; Actes 5:3-4, 28:25-26 ; 1 Corinthiens 12:4-6 ; 2 Corinthiens 13:14).

    Le Saint Esprit possède tous les attributs de la personnalité y compris l'intellect (1 Corinthiens 2:10-13), les affects (Éphésiens 4:30), la volonté (1 Corinthiens 12:11) et tous les attributs de la divinité y compris l'éternité (Hébreux 9:14), l'omniprésence (Psaume 139:7-10), l'omniscience (Ésaïe 40:13-14), l'omnipotence (Romains 15:13), et la véracité (Jean 16:13).

    Concernant l’œuvre du Saint Esprit et ses implications

    L’œuvre du Saint-Esprit est manifeste dans la création (Genèse 1:2), la révélation écrite (2 Pierre 1:20-21), la rédemption (Jean 3:5-7), l'incarnation (Matthieu 1:18), la glorification du Seigneur Jésus-Christ (Jean 16:14), la transformation des croyants à l'image du Christ (Jean 16:7-9 ; Actes 1:5, 2:4 ; Romains 8:29 ; 2 Corinthiens 3:18 ; Éphésiens 2:22) et la conviction du monde de péché, de justice et de jugement (Jean 16:8).

    Une œuvre unique et particulière du Saint-Esprit a commencé à la Pentecôte, lorsqu'il est venu de la part du Père et de la part du Fils  (Jean 14:16-17, 15:26), pour inaugurer la nouvelle alliance (Jérémie 31:31-34) et donner naissance à l’Église (1 Corinthiens 12:13), le corps de Christ (Éphésiens 6:30). Le Saint-Esprit est l'agent surnaturel et souverain de la régénération, baptisant tous les croyants dans le corps du Christ (1 Corinthiens 12:13).

    Chaque membre du corps du Christ possède la présence intérieure du Saint-Esprit dès le moment du salut. Le Saint-Esprit habite, sanctifie, instruit, rend capable de servir et scelle jusqu'au jour de la rédemption tout un chacun des chrétiens (Romains 8:9 ; 2 Corinthiens 3:6 ; Éphésiens 1:13). Il est du devoir de tout chrétien d'être remplis de l'Esprit (c’est-à-dire être conduit et animé par le Saint-Esprit) (Jean 16:13 ; Romains 8:9 ; Éphésiens 5:18 ; 2 Pierre 1:19-21 ; 1 Jean 2:20, 27) afin de vivre d’une manière digne de l’appel qu’il a reçu.

     

    Le Saint Esprit ne cherche pas sa propre gloire mais cherche à glorifier le Seigneur Jésus Christ par la rédemption des perdus et l'édification et le perfectionnement des saints dans la foi (Jean 16:13-14 ; Actes 1:8 ; 1 Corinthiens 12:4-11 ; 2 Corinthiens 3:18).

    Le Saint-Esprit administre les dons spirituels aux membres du corps de Christ (l'Église) selon sa propre volonté. A cet égard, le parler en langues et l'accomplissement de signes miraculeux au début de l'Église avaient pour but de désigner et d'authentifier les apôtres en tant que révélateurs de la vérité divine (Actes 8:14-17) et l’inauguration d’une nouvelle ère, celle de la nouvelle alliance (Actes 19:1-7) où Juifs et non-Juifs sont unis dans un seul corps qui est l’Église (Actes 10:44-46, 11:15-17). Les dons miraculeux n’ont jamais été destinés à caractériser la vie de tous les croyants de manière indistincte (1 Corinthiens 12:4-11, 13:8-10 ; 2 Corinthiens 12:12 ; Éphésiens 4:7-12 ; Hébreux 2:1-4).

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    [1] Des exemples de telles œuvres sont les suivantes :

    • La création (Genèse  1:1-2 ; Colossiens 1:16)

    • L’incarnation (Hébreux 10:5 ; Philippiens 2:7 ; Luc 1:35)

    • La propitiation (Ésaïe 53:6,10 ; Éphésiens 5:2 ; Hébreux 9:14)

    • La résurrection (Jean 10:17 ; Romains 6:4, 8:11)

    [2] L’expression « Dieu en lui-même » est la traduction française de l’expression grecque autotheos. La notion d’autotheos  insiste sur la consubstantialité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, sans hiérarchie ou subordination quant à l’essence divine et rejette la notion que le Fils ou le Saint-Esprit reçoit sa divinité de la part du Père.

  • 1.  Concernant l’Homme, sa création et sa chute

    Dieu a créé l’Homme (l’être humain) à Son image et à Sa ressemblance au sixième jour de la création en le tirant de la terre et en soufflant en lui un souffle de vie sans avoir recours au processus de l’évolution des espèces ; Dieu a créé l’homme (ou le mâle en termes biologiques) et la femme (ou la femelle en termes biologiques) (Genèse 1:26-28, 2:5-25). L’Homme a été créé avec un part matérielle, le corps et une part immatériel l’esprit ou l’âme formant une unité complexe (Genèse 2:7 ; Ésaïe 26:9 ; Luc 1:46-47 ; Luc 10:27 ; 1 Thessaloniciens 5:23).

    L'Homme a été créé juste, libre de tout péché, avec une intelligence, une volonté et une responsabilité morale envers Dieu (Genèse 2:7, 15-25 ; Jacques 3:9).

    L’Homme a été créé à l’image de Dieu afin qu’il représente Dieu dans Sa création, qu’il jouisse de la communion avec Dieu en vivant conformément à Sa volonté (Ésaïe 43:7 ; Colossiens 1:16 ; Apocalypse 4:11).

     

    La désobéissance d’Adam à la volonté de Dieu a conduit à sa chute, la corruption de sa nature, la perte irrémédiable de son innocence, à l’entrée du péché dans le monde et par le péché la mort spirituelle et physique (Genèse 2:16,17 ; Romains 5:12,14).

     

    Parce que tous les hommes étaient en Adam, la culpabilité d’Adam est imputée à tous ses descendants et sa nature corrompue par le péché transmise à toute sa descendance. Ainsi tous les hommes sont constitués pécheurs (Psaume 14:1-3 ; Jérémie 17:9 ; Romains 3:9-18, 23, 5:10-12) excepté le Seigneur Jésus Christ (2 Corinthiens 5:21 ; Hébreux 7:26).

    2.  Le mariage

    La Parole de Dieu affirme la création de l’Homme en tant qu'homme et femme (Genèse 1:26-28, 2:5-25) et définit le mariage comme l'union formelle, publique et exclusive d'un seul homme et d'une seule femme (Genèse 2:24 ; Matthieu 19:5) dont la finalité est d’illustrer la relation d’amour qui existe entre le Seigneur Jésus Christ et son Église (Éphésiens 5:18-33).

    La Parole de Dieu affirme que toute activité sexuelle en dehors du mariage est un péché (Exode 20:14 ; Lévitique 18:130 ; Matthieu 5:27-32, 19:1-9 ; 1 Corinthiens 5:1-5, 6:9-10 ; 1Thessaloniciens 4:1-7) et condamne les fornicateurs et les adultères (Hébreux 13:4).

    3.  Les autorités civiles

    Le Seigneur Jésus Christ est Souverain sur toute autorité aussi bien dans le cieux que sur la terre (Matthieu 28:18 ; Philippiens 2:9-11 ; Apocalypse 17:14, 19:16); Il est le seul unique et Chef de l’Église (Éphésiens 1:21-23, 5:32 ; Colossiens 1:18).

    Les Saintes Écritures ordonnent aux croyants de se soumettre aux autorités civiles (1 Timothée 2:1-4 ; 1 Pierre 2:13-17) en affirmant que les autorités civiles sont instituées par Dieu dans le but de maintenir l’ordre et la paix civile (Romains 13:1-7) en restreignant ce qui est mal et en favorisant ce qui est bien (1 Pierre 2:14).

    En cas de conflit entre la volonté de Dieu telle que révélée dans sa Parole et les lois, les régulations, les traditions ou pratiques des hommes, l’obéissance à Dieu et à sa Parole prévaut ; il est de la responsabilité du chrétien d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Daniel 3:16-18, 6:9 ; Actes 4:19, 5:29).

  • Le salut est entièrement de Dieu (Jonas 2:10), par grâce, par le moyen de la foi, sur la base de l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, et non sur la base de mérites ou d'œuvres humaines (Jean 1:12 ; Éphésiens 1:7, 2:8-10 ; 1 Pierre 1:18-19).

    1.  L'élection

    Si Dieu ne se plaît pas dans la perdition du méchant et que sa volonté est que tous les hommes parviennent à la repentance et la connaissance de la vérité (Ézéchiel 18:23, 32, 33:11 ; 1 Timothée 2:3), la Parole de Dieu enseigne que les hommes sont sur le chemin de la perdition tandis que peu trouvent le chemin du salut et de la vie éternelle (Matthieu 7:13-14) et même cela n’est possible que par la grâce de Dieu (Éphésiens 2:8).

    La grâce que Dieu accorde aux pécheurs n'est pas fondée sur une quelconque initiative de l’homme déchu ni sur la bonté de ses œuvres, mais découle uniquement de Son amour, Sa bonté et Sa miséricorde (Romains 9:16 ; Éphésiens 1:4-7, 2:4-10 ; Tite 3:4-7 ; 1 Pierre 1:2). En effet Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils Unique comme Sauveur du monde afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jean 3:16 ; 1 Jean 4:9, 14).

    L'élection est l’acte éternel, souverain et irrévocable de Dieu par lequel, avant la fondation du monde, il a choisi en Christ ceux qu'il sauve par grâce (Jean 6:37-40, 44 ; Actes 13:48 ; Romains 8:28-30, 11:29 ; Éphésiens 1:4-11 ; 2 Thessaloniciens 2:13 ; 2 Timothée 1:9, 2:10 ; Jacques 4:8 ; 1 Pierre 1:1-2).

    L’élection souveraine ne contredit ni ne nie la responsabilité de l'homme qui doit pour le salut se repentir envers Dieu et croire au Christ Jésus comme Sauveur et Seigneur (Jean 3:18-19, 36, 5:40 ; Romains 9:22-23 ; 2 Thessaloniciens 2:10-12 ; Apocalypse 22:17). 

    L’élection a pour finalité d’exalter Dieu qui opère toute chose selon le bon plaisir de sa volonté (Éphésiens 1:6, 12) de produire l’humilité dans le cœurs des fidèles (Romains 11:20) et leur apporter un réconfort quant à la certitude de leur salut (Romains 8:37-38).

    2.  La régénération ou la nouvelle naissance

    La régénération est une œuvre divine (Jean 3:3-7 ; Tite 3:5 ; 1 Pierre 1:3 ; Jacques 1:18) consistant à accorder la vie au pécheur mort dans ses péchés et offenses (Éphésiens 2:1-7). Le régénération en tant qu’œuvre divine s’effectue par l’instrumentalité de la Parole de Dieu (Romains 10:17 ; Jacques 1:18) et l’exercice de la foi (Romains 10:9-11 ; Éphésiens 1:13).

    La régénération implique un renouvellement spirituel caractérisé par une union et une communion avec Dieu, Père, Fils et Saint Esprit (2 Pierre 1:4) se manifestant par le fruit de l’Esprit (Galates 5:22), c’est-à-dire les bonnes œuvres (1 Corinthiens 6:19-20 ; Éphésiens 2:10).

    Les bonnes œuvres seront d’autant plus manifestes dans la mesure où le croyant se soumet à la conduite du Saint-Esprit dans sa vie par une obéissance fidèle à la Parole de Dieu (Éphésiens 5:17-21 ; Philippiens 2:12b ; Colossiens 3:16 ; 2 Pierre 1:4-10).

     

    3.  La justification

    La justification est un acte de Dieu (Romains 8:33) par lequel il déclare justes ceux qui se repentent de leurs péchés (Luc 13:3 ; Actes 2:38, 3:19, 11:18 ; Romains 2:4 ; 2 Corinthiens 7:10 ; Ésaïe 55:6-7) et confessent Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur (Romains 10:9-10 ; 1 Corinthiens 12:3 ; 2 Corinthiens 4:5 ; Philippiens 2:11).

    La justification devant Dieu est indépendante de toute vertu ou œuvre humaine (Romains 3:20, 4:6) et implique l'imputation de nos péchés au Christ (Colossiens 2:14 ; 1 Pierre 2:24) et l'imputation de la justice du Christ à notre égard (1 Corinthiens 1:30 ; 2 Corinthiens 5:21). Par ce moyen, Dieu peut être juste et justifier celui qui a la foi en Jésus (Romains 3:26).

    4.  La sanctification

    La sanctification acquise ou positionnelle

    Tout croyant, déclaré juste devant Dieu est de facto sanctifié, mis à part par Dieu et pour Dieu, cette sanctification est immédiate et concerne le statut du croyant, et non sa marche ou sa conduite actuelle (Actes 20:32 ; 1 Corinthiens 1:2, 30, 6:11 ; 2 Thessaloniciens 2:13 ; Hébreux 2:11, 3:1, 10:10, 14, 13:12 ; 1 Pierre 1:2).

    La sanctification progressive

    Le sanctification progressive est la transformation progressive du croyant à l’image et la ressemblance de Jésus-Christ par l’œuvre du Saint-Esprit (2 Corinthiens 3:18) et l’instrumentalité de la Parole de Dieu (Jean 17:17).

    La conformité parfaite à Jésus ne sera totalement accomplie que dans la gloire à venir (Romains 8:17 ; 2 Pierre 1:4 ; 1 Jean 3:2-3).

    Avant d’atteindre la gloire promise, toute personne sauvée est impliquée dans un conflit quotidien,  le principe de l’Esprit de vie qui anime le croyant lutte contre le principe du péché (Romains 7:23, Romains 8:2).

    Le conflit interne du chrétien demeure tout au long de sa vie terrestre et la victoire n’est accomplie que dans la gloire à venir (Romains 8:1, Romains 8:29-30).

    Toute prétention à la perfection ou à l'éradication du péché dans cette vie n’a aucun fondement scripturaire (1 Jean 1:8, 10).

    Même si la perfection ne pourra pas être atteinte que dans la gloire, le Saint-Esprit assure le chrétien de la victoire sur la tentation et le péché dans le siècle présent (Galates 5:16-25 ; Éphésiens 4:22-24 ; Philippiens 3:12 ; Colossiens 3:9-10 ; 1 Pierre 1:14-16 ; 1 Jean 3:5-9).

    La séparation du péché est exigée par la Parole de Dieu qui enseigne explicitement que dans les derniers jours, l’abandon et l’opposition à la foi chrétienne seront de plus en plus manifestes (2 Corinthiens 6:14, 7:1 ; 2 Timothée 3:1-5).

    La Parole de Dieu nous appelle à la séparation de toute forme de fausse religion et de toute pratique pécheresse (Romains 12:1-2, 1 Corinthiens 5:9-13 ; 2 Corinthiens 6:14-7:1 ; 1 Jean 2:15-17 ; 2 Jean 9-11) tout en nous appelant et nous exhortant à rechercher ce qui est bien envers tous les hommes et d’agir pour le bien commun (Tite 3:2 ; Romains 12:17-21 ; Romains 13:1-7).

    5.  La sécurité du croyant

    Tous ceux qui sont sauvés, sont gardés par la puissance de Dieu et sont donc en sécurité en Christ pour toujours (Jean 5:24, 6:37-40, 10:27-30 ; Romains 5:9-10, 8:1, 31-39 ; 1 Corinthiens 1:4-8 ; Éphésiens 4:30 ; Hébreux 7:25, 13:5 ; 1 Pierre 1:5 ; Jude 24).

    Le croyant est scellé par l’Esprit-Saint (Éphésiens 1:13) et bénéficie de l’intercession du Christ Jésus auprès du Père (Hébreux 7:25) afin qu’il persévère dans la foi chrétienne par le moyen de la foi.

    L’assurance du salut est le privilège du croyant et la sanctification sa responsabilité devant Dieu et devant les hommes. Prétendre que l’assurance du salut  justifie le péché est une contradiction avec l’enseignement explicite des Saintes Écritures (Romains 6:15-22, 13:13-14; Galates 5:13, 25-26 ; Tite 2:11-14) et revient à changer la grâce de Dieu en dérèglement, une chose digne de la condamnation de Dieu (Jude 4)

  • Tous ceux qui placent leur foi en Jésus-Christ sont immédiatement placés par le Saint-Esprit dans un seul corps spirituel uni, l'Église (1 Corinthiens 12:12-13) dont le seul et unique chef est le Christ Jésus (Éphésiens 1:22, 4:15 ; Colossiens 1:18).

    La formation de l'Église, le corps du Christ, a commencé le jour de la Pentecôte (Actes 2:1-21, 38-47) et s'achèvera à la venue du Christ pour les siens, lors de l'enlèvement (1 Corinthiens 15:51-52 ; 1 Thessaloniciens 4:13-18).

    L'Église est distincte d'Israël (1 Corinthiens 10:32), un mystère qui n'a été révélé qu’aux apôtres et prophètes de l’ère néotestamentaire  (Éphésiens 3:1-6, 5:32), elle est un organisme spirituel unique composé de tous les croyants Juifs et non-Juifs nés de nouveau (Éphésiens 2:11, 3:6).

    L’Église est la communauté des croyants qui est au bénéfice de la Nouvelle Alliance ratifiée par le sang de Christ à sa mort (Luc 22:20 ; Matthieu 26:28 ; Marc 14:24).

    La seule autorité suprême de l'Église est le Christ (1 Corinthiens 11:3 ; Éphésiens 1:22 ; Colossiens 1:18) et la direction de l'Église, les dons, l'ordre, la discipline et le culte sont tous déterminés par les Saintes Écritures.

     

    Le but de l'Église est de glorifier Dieu (Éphésiens 3:21) en s'édifiant elle-même dans la foi (Éphésiens 4:13-16), par l'enseignement de la Parole (2 Timothée 2:2, 15, 3:16-17) et la formation des disciples. Elle est appelée à la communion fraternelle (Actes 2:47 ; 1 Jean 1:3), la communication de l'Évangile au monde entier (Matthieu 28:19 ; Actes 1:8 ; 2:42 ; Romains 10:14), l’instruction et l'observance du baptême de l’eau des disciples et la célébration du repas du Seigneur (Sainte Cène) (Luc 22:19 ; Actes 2:38-42) jusqu’au retour du Seigneur Jésus.

     

    L'établissement des églises locales est clairement enseigné et défini dans les Saintes Écritures (Actes 14:23, 27, 20:17, 28 ; Galates 1:2 ; Philippiens 1:1 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:1). Les croyants ont reçu l’ordre de s'y associer (1 Corinthiens 11:18-20 ; Hébreux 10:25).

    Les Saintes Écritures désignent sous l’autorité du Christ des hommes responsables au sein de l’église locale, établis sur et pour l’église (Hébreux 13:7, 17) , il s’agit des anciens occupant les fonctions de surveillants aussi connus sous le nom de pasteurs ou pasteurs-enseignants (Actes 20:28 ; Éphésiens 4:11).

    Les Saintes Écritures établissent de même les serviteurs aussi appelé diacres (Actes 6:2-6 ; Philippiens 1:1).

    Les anciens et les diacres doivent répondre aux qualifications bibliques (1 Timothée 3:1-13 ; Tite 1:5-9 ; 1 Pierre 5:1-5) afin de pouvoir prétendre à ces fonctions.

     

    Tous les saints sont appelé à l'œuvre de service (1 Corinthiens 15:58 ; Éphésiens 4:12 ; Apocalypse 22:12). Le Saint Esprit accorde à des hommes choisis des dons dans le but d'équiper les saints pour l'œuvre du ministère (Éphésiens 4:7-12), et donne également des capacités spirituelles à chaque membre du corps du Christ (Romains 12:5-8 ; 1 Corinthiens 12:4-31 ; 1 Pierre 4:10-11) pour l’édification de ce dernier.

    L'Église primitive a reçu deux sortes de dons : les dons miraculeux de révélation divine et de guérison, accordés temporairement à l'époque apostolique dans le but de confirmer l'authenticité du message des apôtres (Hébreux 2:3, 4 ; 2 Corinthiens 12:12) ; et les dons ministériels, accordés pour équiper les croyants afin qu'ils s'édifient les uns les autres dans leur plus sainte foi (Éphésiens 4:7-17).

    La révélation écrite étant désormais complète, l'Écriture seule, et non pas les dons miraculeux, constitue la seule preuve de l'authenticité du message apostolique (1 Corinthiens 13:8-12) sachant que les dons miraculeux peuvent même être contrefaits par Satan afin de tromper même les croyants (1 Corinthiens 13:13, 14:12 ; Apocalypse 13:13-14).

    Les seuls dons en vigueur aujourd'hui sont les dons ministériels accordés pour l'édification des croyant (Romains 12:6-8) ainsi personne ne possède aujourd'hui les dons miraculeux de révélation ou de guérison. Ceci n’exclus en aucun cas que Dieu entend et répond à la prière de la foi et Il répondra conformément à sa propre volonté concernant la guérison des malades, des souffrants et des affligés (Luc 18:1-6 ; Jean 5:7-9 ; 2 Corinthiens 12:6-10 ; Jacques 5:13-16 ; 1 Jean 5:14-15).

     

    Avec tous les privilèges et les dons dont ils disposent et jouissent, les croyants sont responsables de leur conduite les uns envers les autres (Matthieu 18:5-14).

    Ainsi la discipline au sein de l’assemblée doit être conduite selon l'Écriture (Matthieu 18:15-22 ; Actes 5:1-11 ; 1 Corinthiens 5:1-13 ; 2 Thessaloniciens 3:6-15 ; 1 Timothée 1:19-20 ; Tite 1:10-16).

    Deux ordonnances ont été confiées à l'église : le Baptême des croyants et la Sainte Cène (aussi appelée la Communion ou le Repas du Seigneur).

    Le baptême chrétien du confessant la foi en Jésus, est réalisé par immersion (Actes 8:36-39), il est le symbole de l’union du croyant au Christ Jésus dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. (Romains 6:1-11).

    La Cène est la commémoration de l’œuvre rédemptrice du Christ et la célébration de la nouvelle alliance scellée par son sang, par  la proclamation de sa mort jusqu'à ce qu'il vienne (Matthieu 26:28 ; Marc 14:24 ; Luc 22:19-20 ; 1 Corinthiens 11:23-26).

    La participation au Repas du Seigneur devrait toujours être précédée d'un examen de conscience (1 Corinthiens 11:28-32).

    Les éléments de la communion ne sont que représentatifs du corps et du sang du Christ, néanmoins la célébration de la Cène est une communion réelle avec le Christ ressuscité, qui lui-même est en communion avec son peuple (1 Corinthiens 10:16).

  • 1.  Les saints anges

    Les anges sont des êtres créés et ne doivent en aucun cas être l’objet de notre adoration ou vénération.

    Bien qu'ils soient d'un ordre de création supérieur à celui de l'homme, les anges ont été créés pour servir Dieu et l'adorer (Luc 2:9-14 ; Hébreux 1:6-7, 14, 2:6-7 ; Apocalypse 5:11-14, 19:10, 22:9).
     

    2.  Les anges déchus

    Satan est un ange créé, déchu et l'auteur du péché. Il a encouru le jugement de Dieu en se rebellant contre son Créateur (Ésaïe 14:12-17 ; Ézéchiel 28:11-19), en entraînant de nombreux anges dans sa chute (Matthieu 25:41 ; Apocalypse 12:1-14) et en introduisant le péché dans le monde par la tentation et la désobéissance d’Adam (Genèse 3:1-15 ; Romains 5:12).

    Satan est l'ennemi ouvert et déclaré de Dieu et de l'homme (Ésaïe 14:13-14 ; Matthieu 4:1-11 ; Apocalypse 12:9-10) ; le prince de ce monde et le dieu du siècle présent (2 Corinthiens 4:4 ; Éphésiens 2:2 ; Colossiens 1:13 ; 1 Jean 5:19) ; un ennemi vaincu par le Seigneur Jésus-Christ (Romains 16:20 ; Colossiens 2:14 ; Hébreux 2:14 ; 1 Jean 3:8 ;) , il sera éternellement puni dans l'étang de feu (Ésaïe 14:12-17 ; Ézéchiel 28:11-19 ; Matthieu 25:41 ; Apocalypse 20:10).

  • 1. La mort et la résurrection

    Les Saintes Écritures enseignent la résurrection corporelle de tous les hommes de tous les temps, ceux qui sont sauvés pour la vie éternelle (Jean 6:39 ; Romains 8:10-11, 19-23 ; 2 Corinthiens 4:14), et ceux qui ne sont pas sauvés pour le jugement et le châtiment éternel (Daniel 12:2 ; Jean 5:29 ; Apocalypse 20:13-15). La mort physique implique une séparation de l'âme et du corps (Philippiens 1:21-24) et n'implique aucune perte de notre conscience immatérielle ou une annihilation de l’âme (Apocalypse 6:9-11).

     

    2. L'enlèvement de l'Église

    L’enlèvement est le retour personnel et corporel de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Thessaloniciens 4:16 ; Tite 2:13) pour ses saints afin d’enlever son Église de la terre (Jean 14:1-3 ; 1 Corinthiens 15:51-53 ; 1 Thessaloniciens 4:15-5:11) avant la manifestation de la sainte et juste colère de Dieu et du Christ sur toute la terre habitée durant le « Jour de L’Éternel » (Esaïe 2:12, 13:6 ; Sophonie 1:7,14; Zacharie 14:1 ; Malachie 4:5 ; 1 Thessaloniciens 5:2 ; 2 Thessaloniciens 2:2 ; 2 Pierre 3:10 ; Apocalypse 6:19).

    L’élèvement de l’Église est un événement imminent, précédé par aucun signe annonciateur particulier. Lors de cet évènement, les morts en Christ seront ressuscité, les vivants en Christ seront transformés et seront recueillis auprès du Seigneur dans les airs (1 Thessaloniciens 4:13-17) ainsi tous les saints de l’Église connaitront la gloire promise (Philippiens 3:21 ; 1 Corinthiens 15:35-44, 50-54), leur bienheureuse espérance sera accomplie.

    Dans l’attente de l’enlèvement, les âmes des croyants décédés en Christ sont dans la joie auprès de notre Seigneur Jésus dans les cieux (2 Corinthiens 5:8).

    3. Le retour du Christ Jésus et son règne

    Après l'enlèvement de l'Église de la terre (Jean 14:1-3 ; 1 Thessaloniciens 4:13-18), le juste jugement de Dieu sera déversés sur toute la terre habitée (Jérémie 30:7 ; Daniel 9:27, 12:1 ; 2 Thessaloniciens 2:7-12 ; Apocalypse 16), durant une période connue sous le nom de la tribulation et correspondant à la soixante-dixième semaine de la prophétie de Daniel (Daniel 9:24-27 ; Matthieu 24:15-31, 25:31-46). Ce jugement culmine par le retour du Christ en gloire sur la terre avec tous ces saints (Matthieu 24:27-31, 25:31-46 ; 2 Thessaloniciens 2:7-12), pour renverser l'Antichrist et le Faux Prophète et  priver Satan de son influence dans le monde (Daniel 7:17-27 ; Apocalypse 20:1-7), pour établir le royaume millénaire de Christ sur terre, rétablir et restaurer la nation d’Israël et occuper le trône de David (Matthieu 25:31 ; Luc 1:31-33 ; Actes 1:10-11, 2:29-30 ; Apocalypse 20:1-7), pour restaurer et renouveler toutes choses (Genèse 3:15 ; Matthieu 19:28 ; Actes 3:19-21) et accomplir toutes les promesses contenues dans les alliances bibliques [1] concernant la nation d’Israël de manière particulière et toutes les nations du monde de manière générale.

    Les croyants qui ont vécu sous le régime de la première ou l’ancienne alliance et les fidèles qui sont perdu la vie lors de la tribulation seront ressuscités (Daniel 12:2-3 ; Apocalypse 20:4-6).
    Le Christ règnera avec les croyants sur toute la terre depuis le mont Sion, la nation d’Israël étant réunie et restaurée (Ésaïe 65:17-25 ; Ézéchiel 11:15-21, 37:21-28 ; Zacharie 8:1-17) et toutes les nations de la terre vivront en paix (Ézéchiel 37:21-28 ; Daniel 7:17-22 ; Apocalypse 19:11-16).

    Le règne de notre Seigneur sera caractérisée par l'harmonie, la justice, la paix, la droiture et une longue vie (Ésaïe 11, 65:17-25 ; Ézéchiel 36:33-38).

     

    4. Le jugement des perdus

    A l’achèvement du règne millénaire du Christ, une libération temporaire de Satan aura lieu (Apocalypse 20:7), Satan séduira les nations de la terre et les rassemblera pour combattre les fidèles et la cité bien-aimée, Jérusalem.

    Satan et son armée seront alors dévorés par le feu descendant du ciel (Apocalypse 20:9) puis Satan sera jeté dans l'étang de feu et de soufre (Matthieu 25:41 ; Apocalypse 20:10).

    Les perdus, ayant connus la mort et dont les âmes sont maintenus  jusqu’à lors sous le châtiment connaitront la seconde mort (Luc 16:19-26 ; Apocalypse 20:13-15) où ils comparaîtront devant Dieu pour le jugement dernier (Apocalypse 20:11-15) et seront jetés en enfer, l'étang de feu (Matthieu 25:41-46), séparés de la vie de Dieu pour toujours (Daniel 12:2 ; Ésaïe 66:24 ; Matthieu 25:41-46 ; 2 Thessaloniciens 1:7-9).

    5. L'éternité ou l’état éternel

    Une fois le jugement dernier accompli, les cieux et la terre actuels seront détruits par le feu (2 Pierre 3:10) pour laisser place à une nouvelle création, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où seule la justice habitera (Éphésiens 5:5 ; Apocalypse 20:15, 21-22).

    Notre Seigneur Jésus-Christ, remettra ainsi le royaume à Dieu le Père (1 Corinthiens 15:24-28).
    La cité céleste, Jérusalem, descendra du ciel (Apocalypse 21:2) et sera la demeure de Dieu, de l’Agneau et des croyants, où ils jouiront pour toujours de la communion avec Dieu – Père, Fils et Saint Esprit - et les uns avec les autres et règneront avec Dieu aux siècles des siècles (Jean 17:3 ; Apocalypse 21:1-22:). La volonté de Dieu sera ainsi accomplie sur la terre comme au ciel (Matthieu 6:10).

    [1] Les alliances bibliques en question sont l’alliance avec Abraham (Genèse 12:1-3 ; Genèse 13:14-17 ; Genèse 15:7-17 ; Genèse 17:7-8 ; Genèse 22:15-18), l’alliance avec Phinées (Nombres 25:13 ; Jérémie 33:17-18 ; Ézéchiel 44:15, 48:11) , l’alliance avec David (2 Samuel 7:12-16 ; Psaume 89:3-4, 33-38) et la Nouvelle alliance (Ésaïe 42:6, 49:8-9 ; Jérémie 31:31-34 ; Ézéchiel 16:59-63, 36:26-27).

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